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[J’ai vu] The Amazing Spiderman 2

Il y a deux jours je suis allée voir avec des amis le nouvel opus des aventures de Spiderman intitulé The Amazing Spiderman 2 : Le destin d’un héros.

Je vais être claire tout de suite, si je suis une amatrice de comics de super-héros (à défaut d’être une grosse connaisseuse en la matière), Spiderman ne fait pas partie de mes titres de chevet. Je n’ai jamais vraiment accroché aux aventures de l’homme araignée et la trilogie de Sam Raimi ne m’a pas exactement donné envie de m’y remettre.

En outre, pour la petite histoire, je n’ai jamais vu The Amazing Spiderman en entier car, croyez-le ou non, le cinéma dans lequel je suis allée le voir a connu une grosse panne électrique avant la fin du film… et depuis je n’ai jamais pris le temps de rattraper mon retard.

Tout cela pour dire que j’allais voir The Amazing Spiderman 2 avec quelques appréhensions et sans entrain particulier et, à ma grande surprise, j’ai plutôt passé un bon moment.

Spiderman

Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville.  Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui.  Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

Que les choses soient claires, on est dans un film “Popcorn” avec de grosses ficelles du type “oh mais où sont donc les archives secrètes ? Hmmm et si nous allions chercher dans l’armoire secrète de l’étage secret…” j’exagère à peine :-D. En outre, le long métrage de Marc Webb pêche régulièrement par manque de cohérence.  En effet, dans ce deuxième épisode, beaucoup de choses sont mises en place, peut-être trop, et on se retrouve parfois avec une impression de fouillis entre  différentes intrigues qui ont un peu de mal à s’imbriquer les unes dans les autres.

Spiderman 4

Cela étant dit, il n’en demeure pas moins que Marc Webb, m’a offert ici le Spiderman que je connais et que j’attendais ie l’adolescent frondeur, blagueur et effronté du comics qui sauve le monde tout en ayant beaucoup de mal à gérer sa vie personnelle. Cela me change agréablement du Spiderman dépressif et déprimant de Sam Raimi.

Parmi les gros points forts du film figurent pour moi d’une part les effets spéciaux qui font des scènes de voltige de l’homme araignée des moments vraiment très bien rythmés et donc réussis mais également les prestations des acteurs.

Qu’il s’agisse d’Andrew Garfield (dans le rôle de Peter), d’Emma Stone (Gwen Stacey) dont l’alchimie crève l’écran ou de Dane Dehaan dans le rôle d’Harry Osborn, tous sont impeccables vraiment et j’ai personnellement trouvé qu’ils apportaient de la substance à leurs personnages respectifs.

Spiderman 2

Aussi, si vous ne vibrez que pour la finesse et la subtilité,certes ce film ne sera pas fait pour vous. Pour autant, cela ne fera pas de lui un mauvais film bien au contraire.

A mon sens, malgré son côté un peu brouillon, ce deuxième opus s’en sort selon moi avec les honneurs. Il m’a même donné envie d’aller voir la suite…

Spiderman 3

A noter toutefois, je ne pouvais pas passer à côté, que The Amazing Spiderman 2 échoue à passer le Bechdel test. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce « test », il a pour but de démontrer à quel point certains films sont  centrés sur les hommes (ce qui est différent de sexiste). Il ne préjuge pas non plus de la qualité artistique intrinsèque d’une œuvre.

Pour passer le Bechdel Test, une oeuvre doit valider les trois affirmations suivantes :

– L’oeuvre comporte deux personnages féminins identifiables (qui portent un nom);

– Ces deux personnages parlent ensemble;

– Elles parle d’autre chose que d’une homme.

Comme cela, les critères semblent simples mais notez qu’environ 46% des films échouent à passer ce test (la plupart des nominés aux oscars 2014 ont d’ailleurs échoué)

En l’occurrence, si the Amazing Spiderman 2 comporte bien deux femmes identifiables (Gwen stacey et Tante May), celles-ci ne se parlent pas et ne peuvent donc pas valider la 3ème condition… voilà voilà ^^

Auteur

linanounette.patatedesofa@gmail.com
Passionnée de jeux en général et de jeux vidéo en particulier mais aussi de tout ce qui à trait à la culture "geek": romans, mangas, comics, jeux de rôle... Bref, je suis une insatiable curieuse et une touche-à-tout qui cherche simplement à faire partager ses découvertes et ses coups de coeur.

Commentaires

12/05/2014 à 13 h 29 min

Le film en lui-même ne m’a pas emballé plus que ça, sans me décevoir à outrance non plus, par contre la BO, je peux dire que mes oreilles s’en souviennent encore et me font la tête de les avoir laissé entendre ça…



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